Entrepreneurs, faites-vous le bon choix avec l’entreprise individuelle ?
De l’injection de capital à la responsabilité des sociétés pour les dettes, de la façon dont vous payez en tant que dirigeant, de vos obligations comptables ou du régime fiscal auquel vous allez être soumis, le choix du statut juridique touche plusieurs domaines.
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Individuelle Business (IE) est le statut le plus fréquemment choisi par le TPE, car il touche environ 70 % des startups.
Cependant, il comporte des risques, vous devez donc vous renseigner soigneusement sur les particularités de cet état avant de le choisir.
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Alors, qu’est-ce qu’une propriété unique ? Comment le créer ? Quels sont les avantages et les inconvénients ? Quel genre de régime fiscal et social fait-il l’objet ?
Et surtout, est-ce le bon choix pour vous ?
Plan de l'article
- 1. Entreprise individuelle (IE), définition
- 2. Quelle injection de capital faut-il ?
- 3. Comment créer une entreprise individuelle
- 4. Quels sont les avantages de l’entreprise individuelle ?
- 5. Quels sont les inconvénients et les risques de l’entreprise individuelle ?
- 6. Régime social de l’entrepreneur individuel
- 7. Le régime fiscal de la société individuelle
- 8. Obligations comptables des sociétés
- 9. L’entrepreneur individuel doit-il s’inscrire auprès d’un organisme de gestion accrédité (OGA) ?
- 10. Entreprise exclusive, quelles différences ?
- 11. Quelle est la différence entre Self-Entrepreneur et Entreprise Individuelle ?
- 12. Quel régime de TVA est soumis à la Société Individuelle ?
- 13. Quelles formalités doivent être remplies en cas de cessation d’activité ?
- Entreprise individuelle, en bref :
1. Entreprise individuelle (IE), définition
La propriété unique est la forme juridique le lus souvent choisie par les auto-entrepreneurs (aujourd’hui micro-entrepreneurs) qui veulent démarrer leur entreprise et se lancer seuls.
C’ est le moyen le plus simple de créer votre entreprise. La loi Pinel du 18 juin 2014 a encore simplifié le statut d’entrepreneur individuel.
- Un seul bien est une société gérée par une seule personne physique, en son propre nom et en son propre nom.
- Il n’a pas la personnalité juridique : l’entrepreneur mène son entreprise sans avoir à créer une forme juridique distincte.
- La propriété unique n’a qu’un seul partenaire : les actions sont la propriété absolue d’une personne physique.
- Les avantages de société constituent la rémunération du gestionnaire.
- Bon à savoir : l’entrepreneur individuel n’a pas à publier des comptes annuels.
Ce qui suit sont considérés comme des entreprises individuelles
- Marchands,
- les artisans
- Les agriculteurs,
- les professions libérales.
Cette forme juridique est recommandée dans les cas où les risques de l’activité sont minimes et où les investissements sont limités.
2. Quelle injection de capital faut-il ?
Dans le cas de l’entreprise individuelle, aucune injection de capital n’est requise.
3. Comment créer une entreprise individuelle
Quelles sont les formalités administratives pour créer votre entreprise Individuel
Il n’y a pas besoin d’écrire des statuts !
Il suffit de vous inscrire au CFE (Centre de Formalité des Entreprises) dont vous dépendez et de payer des frais d’inscription raisonnables (de 27 à 140€ selon le type d’activité).
Le CFE dont vous avez besoin est différent en fonction de la nature de l’activité que vous avez l’intention d’exercer (commerciale, artisanale, agricole ou libérale).
4. Quels sont les avantages de l’entreprise individuelle ?
4.1 Simplicité et rapidité de création !
Il n’est pas nécessaire d’avoir honte de mille et une paperasse au moment de la création : statuts, pas de publications dans le Journal des mentions légales, pas d’ouverture d’un compte bancaire séparé…
4.2 Discrétion
Il n’y a pas de publication de leurs comptes annuels… C’est appréciable !
4.3 Vous êtes le seul maître à bord
L’ homme d’affaires a les pleins pouvoirs. Par conséquent, vous pouvez prendre toutes les décisions sans devoir rendre des comptes à un partenaire.
5. Quels sont les inconvénients et les risques de l’entreprise individuelle ?
5.1 Responsabilité pleine et indéfinie
Les biens personnels et professionnels de l’entrepreneur sont à la fois fiscaux et juridiquement confus.
Conséquences : En cas de difficultés financières ou de faillite, l’entrepreneur est donc responsable de toute dette illimitée. Même leurs propres biens font l’objet d’une saisie et peuvent être contractuels pour rembourser les créanciers.
Une gestion rigoureuse de l’entreprise est donc nécessaire, notamment en ce qui concerne les prévisions budgétaires et les flux de trésorerie.
5.2 Exception : Déclaration d’exemption de saisie de biens immobiliers privés
La loi Dutreil du 1er août 2003 a annoncé quelques exceptions concernant limitation de la responsabilité des entrepreneurs individuels : l’entrepreneur individuel peut protéger ses biens non alloués à son activité professionnelle d’éventuelles procédures judiciaires.
Cette loi, renforcée par la loi Macron, vise à protéger la résidence principale de l’entrepreneur individuel. La résidence principale est désormais difficile à atteindre par la loi (sauf, bien sûr, en cas de fraude grave de la part de l’employeur).
Par contre, afin de protéger d’autres terres potentielles, une déclaration de saisie doit être faite devant un notaire puis publiée au bureau de l’hypothèque.
5.3 Comment vous protéger contre les risques liés aux entreprises individuelles ?
Créer une société à responsabilité limitée individuelle (EIRL)
L’ entrepreneur individuel peut réduire sa responsabilité pour ses actifs professionnels en optant pour le statut juridique de l’EIRL, c’est-à-dire laSociété individuelle de Responsabilité limitée .
Par le biais de la LSE, les biens personnels de l’entrepreneur sont exclus de la saisie en cas de difficultés financières, et seuls les actifs professionnels peuvent être saisis par les créanciers.
Ce statut juridique exige l’ouverture d’un compte bancaire exclusivement pour une activité professionnelle, afin de séparer correctement les deux actifs.
Qu’ est-ce que l’EIRL ?
L’ EIRL, acronyme de société individuelle à responsabilité limitée, est une structure juridique fondée sur la séparation entre les actifs attribués à la société et les biens personnels de l’entrepreneur individuel.
Pourquoi opter pour l’EIRL ?
Il s’agit d’une option mise à la disposition de l’entrepreneur pour protéger ses actifs contre les créanciers en cas de difficultés, limitant la portée de sa responsabilité aux actifs qu’il attribue exclusivement à l’exploitation de son entreprise.
Celui-ci vous permet également de :
- Protégez vos intérêts fiscaux en optant pour l’impôt sur les sociétés (IS).
- Protégez vos intérêts sociaux : permettre une meilleure gestion de la base pour le calcul des cotisations de sécurité sociale.
Comment convertir votre entreprise individuelle en EIRL ?
La transition de la société individuelle à une LEI se fait en déposant une déclaration de cession. Cette déclaration de cession comprend :
- Nom, nom d’usage, nom, date, lieu de naissance et de résidence de l’entrepreneur individuel,
- Le nom utilisé pour l’activité à laquelle les actifs sont affectés,
- L’ adresse de l’entreprise dans laquelle l’activité est exercée ou de l’entrepreneur individuel,
- L’ objet de l’activité auquel les actifs sont alloués,
- La date de clôture de l’exercice comptable,
- Une référence à l’opposabilité de la déclaration de cession aux créanciers dont les droits sont nés avant l’inscription,
- Une description des actifs attribués à l’entreprise, c’est-à-dire la nature, la qualité, la quantité et la valeur de chaque bien (depuis la loi Macron, la résidence principale de l’entrepreneur est automatiquement protégée),
- Numéro d’identification unique de l’entreprise.
La déclaration de cession doit être soumise, en fonction de l’activité effectuée :
- Dans le registre du commerce et du commerce, dans le cas d’une activité commerciale,
- Dans le registre des métiers, dans le cas d’une activité artisanale,
- Dans le registre du tribunal territorial compétent, en cas d’activités libérales exemptées d’enregistrement.
Les formulaires qui seront utilisés pour l’inscription dépendent de l’activité effectuée :
- Formulaires CMB pour les activités commerciales et artisanales.
- Formulaires PL pour les activités libérales.
- Formulaires agricoles pour les activités liées à l’agriculture.
L’entrepreneur individuel ne peut pas être employé dans votre entreprise. Contribuez avec vos gains.
Leurs cotisations sociales en cas de maladie, de famille et de vieillesse sont couvertes par le Plan des travailleurs autonomes (TNS).
Depuis le 1er janvier 2018, le les travailleurs indépendants sont couverts par la sécurité sociale des travailleurs indépendants (SSI).
En fait, selon la réforme en cours (suppression du RSI pour soutenir le régime social général), les travailleurs indépendants sont passés du RSI à la sécurité sociale des travailleurs indépendants, et ce changement devrait prendre sa forme définitive en 2020.
À la fin de cette période transitoire, les travailleurs indépendants devraient pouvoir bénéficier d’un régime universel d’assurance chômage.
La retraite du NHT, par contre, est liée au plan industriel et commercial.
7. Le régime fiscal de la société individuelle
Dans le cas de lasociété individuelle , ce n’est pas la Société elle-même qui est imposable, mais l’entrepreneur individuel qui paie l’impôt sur le revenu, puisque les bénéfices de la société constituent le revenu de l’entrepreneur individuel.
Par conséquent, les bénéfices sont imposables en raison de l’impôt sur le revenu (IR) et non pas en tant qu’impôt sur les sociétés (IS).
Ces avantages sont imposables en fonction du type d’activité de l’entreprise, à savoir :
7.1 Retombées industrielles et commerciales (BIC)
Activités liées à :
Artisans, commerçants et activités industrielles.
Calcul :
L’ imposition des BIC est déterminée comme suit :
- Régime des microentreprises : l’administration fiscale applique une réduction forfaitaire du chiffre d’affaires déclaré.
- Régime simplifié ou normal des bénéfices réels : Les impôts sont calculés sur la base des revenus et des dépenses, c’est-à-dire sur la base du bénéfice réel.
7.2 Avantages non commerciaux (CCB)
Activités liées à :
Ce sont des travailleurs libéraux (comptables, avocats, huissiers de justice, notaires, médecins, vétérinaires, architectes, artistes…) et agriculteurs.
Calcul :
Le bénéfice imposable des activités non commerciales est calculé sur la base du chiffre d’affaires annuel.
Il est divisé en 2 schémas :
- Système de microentreprise BNC (simplifié), si le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 33,100 euros : la taxe est calculée après une réduction de 34% du chiffre d’affaires.
- Allocation de rendement contrôlé, si le chiffre d’affaires annuel dépasse 33,100 EUR : l’imposition n’est imposée que sur les revenus réels et les décaissements de l’exercice.
8. Obligations comptables des sociétés
Les obligations comptables d’une seule entreprise dépendent du type d’activité (commercial, artisanal, libéral…) et son régime fiscal (micro, réel simplifié ou normal réel).
8.1 Obligations comptables d’une seule société en vertu du BIC
obligations comptables d’unentrepreneur individuel Les exerçant une activité commerciale, artisanale ou industrielle dépendent du régime fiscal auquel il est soumis : micro-entreprise, réel simplifié ou réel normal.
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- Système de microentreprise : l’entrepreneur individuel dans le cadre de ce régime a réduit les obligations comptables. Exonération comptable et fiscale de l’établissement d’un bilan. Le code commercial vous oblige uniquement à rédiger des factures, à conserver un reçu de livre et un relevé d’achat.
- Régime réel simplifié : l’entrepreneur individuel dans le cadre de ce régime est tenu d’établir des comptes annuels sur le plan comptable. Sans Toutefois, elle n’est pas tenue d’établir un bilan si son chiffre d’affaires annuel est inférieur à 54 000 EUR hors TVA pour les prestataires de services ou à 53 000 EUR hors TVA pour d’autres activités.
- Dispositions réelles normales (si le chiffre d’affaires dépasse 789 000 euros, à l’exclusion des TVA annuelle) : l’entrepreneur individuel doit tenir une comptabilité complète (factures, comptabilisation de toutes les transactions et effectuer un inventaire au moins une fois par an). La maintenance de votre comptabilité est divisée en plusieurs journaux : journal d’achat, journal des ventes, journal bancaire, journal de transactions divers, journal de trésorerie, journal des salaires, etc.
8.2 Obligations comptables d’un seul bien en vertu de la BNC
Les obligations comptables d’un entrepreneur individuel exerçant une activité libérale dépendent du régime fiscal auquel il est soumis : microentreprise BNC ou déclaration contrôlé.
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Schéma micro-BNC
L’ entrepreneur individuel a les mêmes obligations comptables que celles du système MicroBIC. Il est exempté de la préparation des états comptables (bilan, compte de profits et pertes et annexe), mais est tenu d’établir un livre de revenus.
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Régime de notification contrôlée
L’ entrepreneur individuel devrait tenir deux journaux : un journal bancaire et un journal de diverses opérations. Le résultat est calculé selon les règles de comptabilité de trésorerie (encaissements de trésorerie), en tenant compte de l’amortissement.
9. L’entrepreneur individuel doit-il s’inscrire auprès d’un organisme de gestion accrédité (OGA) ?
Qu’ est-ce qu’un OGA ?
Un organisme de gestion accrédité est une structure associative créée à l’initiative de :
- comptables et collégiaux comptables,
- chambres consulaires,
- ou d’organisations professionnelles légalement constituées.
Ils offrent le soutien et l’assistance des entreprises pour assurer leur conformité fiscale et comptable et intervenir dans les phases précédentes des difficultés, pour anticiper et prévenir les difficultés potentielles.
Il existe deux types d’OGA, qui seront choisis en fonction de la nature de l’activité de l’entreprise individuelle :
- Centre de gestion agréé (CGA), pour BIC (Industrial and Commercial Benefits), c’est-à-dire pour les commerçants et les artisans.
- Association de gestion certifiée (AGM), pour les BCN (avantages non commerciaux), c’est-à-dire les professions libérales.
L’ adhésion à une OGA est-elle obligatoire ?
L’ adhésion à une entreprise individuelle dans un OGA n’est pas obligatoire, mais elle peut être avantageuse.
Permet, entre autres, de prendre les mesures suivantes :
- éviter 25 % de l’augmentation du bénéfice imposable pour les sociétés assujetties à l’impôt sur le revenu,
- bénéficier d’une réduction fiscale correspondant aux 2/3 des coûts encourus pour la tenue de ses comptes et l’adhésion à la CGA (cette réduction est de 915 euros par an),
- de ne pas limiter le paiement des salaires aux conjoints mariés (salaires déductibles des dépenses),
- sensibiliser ses membres aux problèmes de gestion des entreprises,
- développer la citoyenneté fiscale et réduire les conflits entre l’administration fiscale et les petites entreprises,
- développer la compréhension de la comptabilité, améliorer la gestion et réduire les risques de fraude,
- garantissant la sincérité résultats que les entreprises effectuent sur leurs déclarations d’impôt,
- contrôler et assurer le revenu des professionnels indépendants, servant de base aux impôts et aux cotisations sociales.
Les membres doivent :
- Fournir à l’OGA tous les éléments nécessaires à la préparation d’une comptabilité sincère de votre entreprise (bilan, documents justificatifs, état de résultat, etc.).
- Accepter le paiement des sommes dues pour les chèques nommés à votre nom en tant que membre d’un centre de gestion agréé par les autorités fiscales ou par carte de crédit.
- Informez vos clients de votre adhésion à l’OGA à votre adresse professionnelle et en mentionnant vos documents professionnels ou courriel.
- Répondre à questions de l’organisation.
- Payer une redevance annuelle dont le montant est déterminé par chaque ACG ou AGA.
10. Entreprise exclusive, quelles différences ?
La différence fondamentale entre la Société individuelle et la Société est la suivante :
- La Société Individuelle n’a pas de personnalité juridique, elle est une avec son créateur.
- L’ agent exerce alors ses activités en son propre nom.
- La responsabilité de l’entrepreneur est illimitée.
- La Société est une entité juridique indépendante des créateurs.
- Il est soumis à d’autres contrôles et formalités, tant au moment de sa création qu’au niveau de la direction ou des publications officielles.
- La responsabilité de l’entrepreneur en société de personnes est limitée strictement aux contributions, sauf en cas de manque de gestion sérieuse.
11. Quelle est la différence entre Self-Entrepreneur et Entreprise Individuelle ?
Veillez à ne pas confondre ces deux notions, qui sont très différentes. En fait, le système des microentreprises et le statut de l’entreprise individuelle ne sont pas antinomiques :
- Lesentreprises individuelles sont un statut juridique, tout comme SARL, EURL, EIRL, SCI…
- La micro-entreprise (ou auto-entreprise) est un régime fiscal spécial.
Par conséquent, vous pouvez être un entrepreneur individuel et pratiquer dans la micro-entreprise, ou sous un régime fiscal normal, en fonction de votre chiffre d’affaires.
12. Quel régime de TVA est soumis à la Société Individuelle ?
Doit savoir que quand il s’agit de soumettre à la TVA, il existe plusieurs régimes différents :
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Franchise Base
Si vous bénéficiez d’une franchise de TVA, vous n’êtes pas soumis à la TVA. Vous ne percevez pas la TVA pour le compte de l’État et, en contrepartie, vous ne pouvez pas déduire la TVA sur vos achats.
Il s’agit de savoir si vous avez opté pour le régime des microentreprises ou, en général, si votre entreprise ne dépasse pas certains seuils de chiffre d’affaires pour l’année précédente.
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Sociétés dont l’AC ne dépasse pas certains seuils
Vous êtes automatiquement exonération de TVA si votre chiffre d’affaires de l’année précédente ne dépasse pas les seuils suivants (à l’exception des exploitations agricole)
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- 82 800€ pour les activités commerciales et d’hébergement.
- 42 900 euros pour les artistes interprètes ou exécutants, certains droits d’auteur et certaines activités réglementées des avocats.
- 33 200 euros pour les services libéraux et les professions libérales.
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Micro-entreprises
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Le régime Microentrepreneurs (anciens auto-entrepreneurs) vous permet de bénéficier d’une franchise de TVA si votre CA HT ne dépasse pas les seuils suivants :
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- 170 000 euros pour les activités commerciales et de logement,
- 70 000 euros pour les services et professions libérales sous BNC ou BIC.
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Régime fiscal simplifié
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- Le CA de l’entreprise doit être compris entre 32 200 et 238.000 euros pour les services et les professions libérales ; entre 82 800 et 789 000 euros pour les activités commerciales et d’hébergement.
- En outre, le montant annuel de la TVA payable au cours de l’année précédente ne doit pas dépasser 15 000 euros.
- La déclaration annuelle est faite à l’aide du formulaire 3517-CA12.
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Véritable régime normal
- Le chiffre d’affaires de l’entreprise doit dépasser 789 000 euros pour la vente et la fourniture de logements, et dépasser 238.000 euros pour les activités de prestation de services.
- La société doit fournir aux autorités fiscales une déclaration mensuelle (formulaire 3310-CA3) et payer la TVA due le mois précédent.
13. Quelles formalités doivent être remplies en cas de cessation d’activité ?
Un entrepreneur individuel qui souhaite cesser définitivement son activité doit la déclarer aux administrations. Voici les étapes qui ne doivent pas être négligées :
- Tout d’ abord, complétez la déclaration Cerfa n°11932*02 — P4 et l’envoyer au CFE (Centre de formalités des Entreprises) d’où vous dépendez.
- Ensuite, soumettez aux autorités fiscales un remboursement du revenu généré à partir de la fin du dernier exercice, et bien sûr, payer l’impôt correspondant.
- En cas de responsabilité de la TVA, vous devez également effectuer son remboursement et, le cas échéant, payer les montants dus à l’État.
- Enfin, dans le cadre du paiement de la CFE (Évaluation immobilière commerciale), n’oubliez pas de demander à votre service fiscal un paiement prorata-temporis de votre activité pour l’année en cours.
Si vous êtes un microentrepreneur : les procédures restent les mêmes, même si les formes sont différentes.
Entreprise individuelle, en bref :
- Particularités : responsabilité financière du fonctionnaire, sans limite de chiffre d’affaires.
- Système fiscal : Impôt sur le revenu.
- Indemnisation de l’entrepreneur : non déductible des bénéfices obtenus.
- Régime de sécurité sociale de l’exécutif : statut de non-salarié (TNS), paiement des cotisations sociales au RSI sur une base fixe (même s’il n’y a pas de chiffre d’affaires), vos cotisations de sécurité sociale sont réduites par rapport au régime salarié assimilé et vous bénéficiez de l’assurance sociale minimale, mais vous ne cotisez pas à l’assurance-chômage.
- TVA : base non imposable /déductible.
- Obligations comptables : il n’y a pas de compte bancaire distinct, de comptabilité régulière, d’édition des comptes annuels, mais pas de publication.
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