La patronne d’une onglerie ferme sa boutique pour manifester avec les gilets jaunes

La patronne d’une onglerie qui se trouve dans le village de Hennezis dans l’Eure, a fermé son commerce pour prendre part à une manifestation initiée par les gilets jaunes. Après avoir participé à la manifestation qui avait lieu le week-end, la dame a repris son travail le lundi, mais est toujours en colère contre le gouvernement.

La patronne se désole du silence du gouvernement

La patronne de l’établissement, qui porte le nom de Diane a repris son travail le lundi, après la manifestation. Un travail qu’elle a fait malgré elle, car comme elle le soutient, elle ne peut pas repousser, car disposant d’une clientèle. Diane précise qu’elle discute avec ses clientes du silence du gouvernement.
L’une des clientes n’a pas participé au blocage qui a eu lieu le week-end, mais elle dit être de tout cœur avec le mouvement des gilets jaunes. Cette dernière affirme que le gouvernement doit arrêter de parler tout simplement de taxes. Elle dénonce l’augmentation des impôts, et la baisse de leurs revenus.

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D’autres habitants du village qui soutiennent les gilets jaunes

Il n’y a pas que dans l’onglerie du village qu’il y a des personnes qui soutiennent les manifestations des gilets jaunes. Une dame du nom de Ludivine, qui est mariée et mère d’un enfant, a posé l’image d’un gilet jaune sur le tableau de bord de sa voiture. Cette dernière affirme que les difficultés se font le plus ressentir à l’approche de la fin du mois.
Elle se désole de leurs difficultés lorsqu’elles doivent quitter les campagnes pour aller travailler en ville. Les problèmes deviennent plus tenaces lorsqu’un habitant du village qui dispose d’une voiture a des problèmes pour acheter du carburant et aller travailler. Ludivine doit chaque jour parcourir 60 kilomètres par jour pour quitter la ville et se rendre à son travail.

La maire du village comprend le mouvement d’humeur des gilets jaunes

La maire du village, Marceline Bertrand, dit comprendre parfaitement ce qui se passe dans leur village. Elle précise que les gilets jaunes et les habitants du village devaient manifester à cause d’autre chose. La maire a pris comme exemple le prix de la baguette de pain. Cette baguette qui était vendue à 1 franc, est maintenant vendue à 1,10 euros.
Marceline Bertrand ajoute que le pain est une denrée prioritaire, et un aliment de base. Les gilets jaunes devaient penser à souligner lors de leurs manifestations la hausse du prix du pain.

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