Les prix de l’immobilier ont été les plus élevés en une décennie et continuent d’augmenter dans ce contexte de crise sanitaire. Et pourtant, le marché est moins dynamique que l’an dernier. Il y a eu une baisse des ventes de maisons accompagnée d’une diminution des abonnements au crédit. C’est dans ce contexte que les notaires conseillent de vendre au lieu d’acheter, pour des logements tels que la terre.
Plan de l'article
Tendance des prix de l’immobilier
Les prix de l’immobilier ont augmenté régulièrement au cours des 4 dernières années. Les chiffres recueillis par les notaires et publiés par l’INSEEmontrent que lesappartementsont gagné 1,4% au quatrième trimestre 2020. Cette augmentation fait suite aux deux précédents, soit 0,7 % et 1,7 % des trimestres 3 et 2.
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La hausse du prix du logement atteint 3,1 % au quatrième trimestre 2020 dans toute la France. Dans le troisième trimestre a été de 0,4 % après 1,2 % au deuxième trimestre.
T2 2020 | Troisième trimestre de 2020 | Quatrième trimestre de 2020 | |
Set | 1,4% | 0,6% | 2,4% |
Appartements | 1,7% | 0,7% | 1,4% |
Maisons | 1,2% | 0,4% | 3,1% |
Source : INSEE publié en février 2021, variation des prix du logement par rapport aux trimestres précédents.
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La première constatation est que la tendance des prix de l’immobilier est en hausse , comme cela a été observé en région parisienne en 3 mois.
En fin de compte, les prix des logements anciens ont gagné 6,5% en 12 mois. L’augmentation des prix au m² est importante, avec inévitablement une baisse du pouvoir d’achat immobilier dans les grandes villes. Dans ce contexte, l’observatoire CSA/Crédit Logement constate une diminution de 20% du nombre de prêts immobiliers accordés au cours des douze derniers mois fin février 2021.
Les conditions sont-elles donc fixées pour stabiliser la tendance des prix de l’immobilier ? Les notaires pensent oui, sur le logement comme dans la terre.
Le conseil des notaires en France
La note commerciale du 4e trimestre 2020 met en évidence 1 024 000 transactions immobilières au cours des 12 derniers mois. Ce chiffre est légèrement inférieur aux 1 067 000 ventes de vieilles maisons enregistrées 1 an plus tôt, de sorte que l’activité du marché immobilier ralentit légèrement.
Avec cette observation, 84% des notaires conseillent de vendre avant d’acheter. En fait, 13 % seulement prévoient une baisse des prix de l’immobilier, tandis que 17 % s’attendent à une augmentation de leur secteur.
Nous avons trouvé la même tendance sur terre . Les notaires seulement 14% anticipent une augmentation des prix des terrains de construction, donc 50% pensent qu’il est préférable de vendre maintenant. Cependant, 39% conseillé d’acheter, tandis que 11% recommandent d’attendre.
Et le pouvoir d’achat immobilier ne semble pas s’améliorer. Le L’ACS/Observatory of Credit for Housing souligne que la superficie abordable n’augmente que dans 40 % des villes de plus de 100 000 habitants.
A Mulhouse , les nouveaux propriétaires ont perdu près de 14 m² par rapport aux acheteurs de l’année précédente. S’ils ont pu se déplacer en moyenne sur près de 80 m², à Saint-Etienne ils ont gagné près de 7 m² pour une superficie proche de 71 m². Les moins bien situés sont ceux de Saint Denis , qui sont satisfaits de 54 m², après avoir perdu 70 cm² au quatrième trimestre.
Les frais bancaires monteront-ils ?
Les emprunteurs continuent de bénéficier de taux d’intérêt très abordables cette année. En février 2021, les profils les plus faibles ont pu emprunter 1,58% en 25 ans . Parce que les banques font des efforts pour garder les jeunes clients dans leurs agences. Même s’ils ne distribuent plus de prêts Immobilier de plus de 30 ans, les taux s’améliorent en 20 à 25 ans pour des profils moins bons.
La BCE (Banque centrale européenne) maintient le robinet monétaire ouvert, ce qui entraîne le coût des obligations françaises à 10 ans et, finalement, le taux de logement familial.
Les banques avaient augmenté leurs taux d’intérêt au cours du premier semestre 2020, même pour de nouveaux biens immobiliers. Mais face au déclin du marché du logement, ils ont été contraints de les réduire depuis l’été. Historiquement, les taux immobiliers baissent ou restent bas à la fin de l’année, ce qui laisse supposer que ce sera le cas en 2021.